« La planète des singes ». Il y a 7 ans, j’étais encore en BTS au lycée St Joseph les Maristes, à Marseille. En expression plastique, nous devions traiter un sujet autour de l’Homme et de l’animal. Le rapport de l’un avec l’autre. Toutes les formes d’expressions étaient autorisées. La seule « contrainte » était de les réaliser dans le parc du Palais Longchamp, qui présente encore des « traces » de l’ancien jardin zoologique.
Le paradoxe de ce lieu réside aussi dans la présence du Muséum d’histoire naturelle. A l’intérieur du Palais on retrouve une grande collection d’animaux… Empaillés.
Portrait de singe – Portrait de chasse
Surtout portés par une culture littéraire et cinématographique, avec Gaki nous nous sommes alors orientés vers un « portrait de chasse ». Tourné vers un principe inspiré du daguerréotype, l’idée était de jouer sur une notion de portrait très solennel, d’un chasseur, posant fièrement avec son gibier. Bien évidemment, avec une inversion des rôles, nous offrant alors l’image d’un gorille à l’allure sophistiquée, devant son butin : 3 Humains, vivant à l’état sauvage.
S’en suit alors, les phases de recherches plus approfondies : Références artistiques, justification, développement de la « problématique » du sujet, recherche d’une réponse cohérente et fondée…
Séance photos au Palais Longchamp
Ensuite, l’avant dernière étape de ce projet étant la prise de vues en extérieur dans l’ancien jardin zoologique du Palais. C’est avec une petite équipe de modèles, cosplayeurs, maquilleuse et amis que nous nous sommes regroupés devant les cages vides pour créer toute la mise en scène de la séance photo.
Ainsi, l’étape finale étant la retouche et la création d’un contexte. Celui d’un objet manufacturé, qu’on aurait retrouvé. Révélateur d’une civilisation existante ou qui a existé. Un trace, révélatrice d’un histoire, d’un époque, d’un univers alternatif, où l’Homme et l’animal n’ont pas les places que nous leur connaissons aujourd’hui.
L’info Bonus : Lors de l’explication du projet à notre prof, il trouvait une forte similitude au tableau de La liberté guidant le peuple en terme de composition. Alors que la veille, nous en réalisions une parodie dans la pièce d’à coté.
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